la profession pharmaceutique est très éclectique d’où la facilité d’y retrouver des talents et même des champions en tout genre. Nous allons à la rencontre de l’un d’eux; dr Atoumane NDIAYE, pharmacien d’officine, militant de la société civile et… romancier. Excusez du peu!
- Dr Atoumane Ndiaye, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Pour me présenter, je dirai que je suis sorti du département de Pharmacie de l’UCAD vers la fin des années 90. J’ai fait quelques études postuniversitaires dans notre domaine commun mais également dans d’autres domaines du savoir étant par nature un curieux intellectuel. Puis j’ai servi en Biologie dans le public et dans le privé avant de m’installer en officine.
Par ailleurs, je suis un militant de la Société civile (membre du Forum civil). Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de présider les fameuses Assises nationales dans le département de Kanel.
2- Comment en êtes-vous arrivé à l’écriture et comment vous l’alliez à votre profession de pharmacien ?
L’écriture et moi, c’est une longue histoire. Je le dois surtout à mon défunt père, enseignant, qui nous l’imposait. A la maison, quand on percutait des objets par inadvertance, il y avait neuf chances sur dix qu’il s’agît d’un livre. C’est donc dire qu’il y en avait partout. Ainsi, nous jouions plus avec les livres qu’avec tout autre gadget. C’est cela qui me fait dire souvent que: au commencement, il y avait le livre, ensuite il y a eu la pharmacie.
Et après avoir beaucoup lu des histoires racontées par d’autres, j’ai eu l’envie d’en créer. Je tombais dans l’écriture mais c’est encore mon père qui m’a convaincu qu’il fallait publier après avoir lu un de mes manuscrits ou “tapuscrits” pour reprendre M Abdoulaye Diallo des éditions “L’Harmattan”. Il lui avait trouvé une certaine qualité, Cela ne s’est pas démenti par la suite. A une certaine époque, il faut préciser aussi que tous les écoliers sénégalais taquinaient l’écriture d’une manière ou d’une autre avec les correspondances, les cahiers de souvenirs, les petites notes ou poèmes particulièrement inspirés soigneusement adressés au bien-aimé (e), etc.
A mon niveau, allier ma passion et ma profession, n’est pas particulièrement compliquée. J’écris quand l’inspiration me vient. Je me laisse guider par elle. Parfois, elle peut se pointait en plein travail. Parfois une lumière vous sourit au milieu de la nuit, dans les transports en pleine circulation, dans les airs, etc. Elle est rebelle, facétieuse et sait fait faire des caprices quand on essaie de la dompter. Elle ne vient pas forcément quand on le souhaite.
- Quelles sont les problèmes rencontrés pour l’édition ?
Des problèmes rencontrés pour l’édition,
Je n’en ai vraiment pas rencontrés. J’ai toujours déposé mes “tapuscrits” auprès des éditions “L’Harmattan”, et pas un seul n’a été rejeté jusqu’ici. C’est peut-être une chance. Cependant les problèmes, j’en entends parler. Mieux certains viennent me solliciter pensant que je détiendrais une certaine clé.
4-Quels conseils vous donnerez aux collègues pharmaciens qui ont abandonné leur passion (sport, art…) pour l’exercice exclusif de leur métier de pharmacien?
Allier passion et profession, n’est pas toujours une chose aisée. La seconde est jalouse, et laisse difficilement de la place à autre chose. Mais quelle que puisse être l’ampleur de nos activités, nous ne faisons pas que travailler, nous trouvons toujours le temps de faire autre chose. Et un de mes professeurs répétait à l’envi qu’on a jamais le temps, on se le donne, on le trouve, on le crée. Dans nos agendas surbookés, nous devons pouvoir trouver un petit intermède pour trouver un défouloir et chasser le stress qui nous tient au collet et pourquoi pas vivre notre passion.
- 5- Rappelez-nous vos différentes publications et comment faire pour se les procurer ?
Mes publications
J’ai à mon actif, trois publications:
– kalidou, les tribulations d’un jeune Foutanké
– A l’ombre du caïlcédrat, morceaux de vie
– La pirogue ivre
Trois romans publiés comme je l’ai dit tantôt aux éditons “L’Harmattan” que l’on peut se procurer dans tous les pays où l’éditeur est représenté, via le net dans différents sites.
Les confrères qui sont intéressés peuvent s’adresser au Dr Mahib Badiane 77 542 21 73, se rendre aux éditions éponyme sur la VDN à Dakar ou appeler au Syndicat des pharmaciens privés 33 825 01 35 (ndlr).
Je vous remercie de m’avoir ouvert vos pages et souhaite une longue vie à cet outil merveilleux qui est ce site du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.
3 Comments
Un homme de foie d’une personnalité grandiose mais d’une simplicité rare. Docteur Atou est une personnalité à caractère invariable mais qui s’accorde en genre et en novembre avec tous ses semblables.
Ce Docteur guéri avec ou sans les médicaments
Je suis de voir mon grand émerger dans l’écriture
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